LES AUTRES TEXTES DE LA CEREMONIE
Livre des Lamentations 3, 17-26 (lu par Calliopie, sa maman)
J’ai oublié le bonheur, la paix a déserté mon âme !
Et j’ai dit : « Toute mon assurance a disparu avec l’espoir qui me venait du Seigneur. »
Revenir sur la misère où je m’égare, c’est de l’amertume et du poison !
Sans trêve, mon âme y revient, et je la sens défaillir ;
Mais voici que je rappelle en mon coeur ce qui fait mon espérance : les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, ses miséricordes ne sont pas finies ; elles se renouvellent chaque matin, car sa fidélité est inlassable.
Je me dis : « Le Seigneur est mon partage, c’est pourquoi j’espère en lui”. Le Seigneur est bon pour celui qui le recherche. C’est une bonne chose d’attendre en silence le secours du Seigneur. »
La mort n’est rien - texte attribué à Saint Augustin adapté par Charles Péguy (lu par Jean-Paul, un ami voisin)
L’amour ne disparaît jamais
La mort n’est rien,
Je suis seulement passé dans la pièce à côté :
Je suis moi : vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns les autres,
Nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent,
Ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée,
Simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends.
Je ne suis pas loin, je suis juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez tout est bien.
évangile de Jean, 1-6
(lue par le père Frédéric D'Humières)
Avant de passer de ce monde à son Père, Jésus disait à ses disciples :
“Ne soyez pas bouleversés ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père il y a beaucoup de demeures sinon, est-ce que je vous aurais dit : “je pars vous préparer une place ?” Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin”.
Thomas lui dit : “Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas : comment pourrions-nous savoir le chemin ?”
Jésus lui répondit : “Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi”.